Livre: 16€
Frais de port: 4€
*Photo non contractuelle

C’est l’histoire de prostituées qui saturent de leur réalité, d’une serial-killeuse dans un Californian nightmare, d’amoureux un peu trop gores, de femmes battues avec le flingue sur sa tempe à lui, de punks qui irradient dans des squats, de stars de cinéma défigurées, de sirènes d’ambulances qui sont l’appel vers un autre monde, de travestis qui se désapent d’une peau un peu trop fake, d’homosexuels qui s’embrassent au cinéma porno, de losers alcooliques qui bastonnent des bourgeois, de clowns qui s’explosent à la télé, d’adolescents remplis de haine, de baises tristes, de cigarettes, de suicides pour rentrer dans la légende rock’ n roll. C’est l’histoire, finalement, d’une solitude urbaine en manque d’amour, poussée à son paroxysme.
C’est surtout un certain reflet de notre société. C’est une violence qui n’est plus sourde et que l’on cherche à comprendre. Car pour rester en vie, pour se sentir encore branché, on emprunte les sentiers de perdition qui sont aussi ceux de la rédemption. Parce que franchir la frontière entre le bien et le mal est parait-il interdit, ces héros lassés et délaissés du chaos infernal vont chercher l’extase là où elle se trouve, selon eux. C’est une réflexion posée sur notre moralité, sur le poids de nos traditions, sur la lutte insondable de l’espèce humaine envers elle-même. C’est l’écume et l’amertume. C’est là aussi où tu voudrais aller, mais où tu n’oses pas. C’est là où ils sont, eux. Dans les braises de leur humanité. Alors viens allumer l’étincelle. Viens avec ton esprit ouvert, viens avec ton cœur qui palpite encore, ça pourrait bien changer des choses, qui sait ?
« My Sweet Love », est un recueil de nouvelles sorties des veines d’un écrivain qui est allé à la rencontre de ces âmes écorchées, éméchées, ivres d’être enchaînées par la société, mais qui, un jour, ont trouvé la force de traverser le miroir. On le sait, dans le noir, il y a toujours des néons pour montrer le chemin.
Pascal Pacaly a 45 ans, vit à Saint-Étienne. Reconnu pour ces livres sur le rock français - la trilogie de « La France est rock » - il clame son amour pour Maradona, Tarantino, Buster Keaton, Marlon Brando, Rimbaud, Vian, Bowie, mais surtout les écrivains américains comme Tennessee Williams, Hubert Selby Jr, J.D Salinger, Mac Cullers, Bukowski, Philip K. Dick et est un peu trop hanté par la ville de New-York.